Il est recommandé :
- d’éviter, en règlegénérale, de circuler de nuit dans les zones non urbaines, principalement en raison de l’absence fréquente d’éclairages publics,
- à Phnom Penh comme dans les principaux centres urbains, notamment à Siem Reap et Sihanoukville/Kompong Som, de faire preuve de prudence lors des déplacements de nuit,
- de laisser son passeport et son billet d’avion dans un lieu sûr et de ne conserver sur soi qu’une photocopie de ces documents,
- d’éviter de se dessaisir de son passeport auprès des agences de location de véhicules ou des hôteliers, de ne pas porter sur soi - et à plus forte raison de ne pas exhiber - des sommes d’argent importantes ou des objets de valeur en raison des risques de vol à l’arrachée,
- en cas d’agression, de n’opposer aucune résistance,
- de se prêter de bonne grâce aux contrôles policiers.
Deux numéros d’urgence de la police cambodgienne (117 ou 118) sont désormais accessibles 24 heures sur 24 à partir d’un téléphone fixe ou portable.
Avertissements :
- Infraction à la législation sur les stupéfiants : la consommation de toutes les drogues est interdite au Cambodge. L’usage, la détention et le trafic de stupéfiants sont punis d’une peine d’emprisonnement de 10 à 20 ans et d’une amende allant de 2 500 à 10 000 US Dollars.
- Infractions à caractère sexuel : le Cambodge est identifié comme l’une des destinations asiatiques privilégiées pour le tourisme sexuel. Une nouvelle loi contre le trafic des êtres humains et le commerce sexuel est entrée en vigueur le 15 février 2008. elle vise en particulier à lutter contre la pédophilie. Elle distingue désormais "les actes indécents sur mineurs de moins de 15 ans" passibles d’une peine de 1 à 3 ans de prison, des "relations sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans" punies de 5 à 10 ans de prison. En tout état de cause, tout ressortissant français, auteur de délits à caractère sexuel au Cambodge, peut être poursuivi en France même si les faits n’entrent pas dans le champ d’application de la nouvelle loi cambodgienne et en l’absence de plainte de la victime (article 222.22 du code pénal modifié par la loi 98-468 du 17 juin 1998).
- Trafic de biens culturels : L’acquisition et l’exportation illicite de "biens culturels", notamment les pièces archéologiques - sculptures, éléments architecturaux ou poteries - sont interdites et punies de 6 mois à 10 ans de prison.