Phnom Penh

Phnom Penh

Située au cœur de l’Asie du Sud-Est, autrefois appelée la « perle de l’Asie » sous l’époque coloniale française, la capitale du Royaume est une étape incontournable lors d’un voyage au Cambodge, tant par sa situation géographique privilégiée à la convergence de trois larges voies d'eau, fleuve Mékong, lac Tonlé Sap et rivière Bassac, et ses facilités de transports que pour ses nombreux trésors architecturaux khmers, son activité culturelle, ses nombreux marchés et son animation trépidante. Une ville attachante où l’on ne s’ennuie jamais et où surpris du mélange subtil des traditions et de la modernité on ne pense qu’à y revenir pour découvrir toutes les facettes de ce chef-lieu atypique.

Meilleure saison : de novembre à avril durant la saison sèche.

Histoire

Fondée en 1434, durant l’Empire khmer, la commune tire son nom du Wat Phnom ou « temple de la colline » situé en plein centre-ville où une riche veuve du nom de Daun Penh avait édifié un édifice religieux pour abriter 5 statues de Bouddha. Littéralement, Phnom Penh signifierait la « colline de la veuve Penh ».

A l’ombre de Siem Reap et de la cité d’Angkor depuis des siècles, ce n’est qu’à partir de 1866 sous le règne du roi Norodom 1er que le village qu’était alors Phnom Penh devint petit à petit une ville. Phnom Penh devint le siège permanent du gouvernement, le palais royal fut construit et l’administration coloniale française dessina une ville striée de larges avenues bordées d'édifices à l'architecture art-déco et de nombreuses villas de style colonial. A son apogée entre 1920 et 1970, Phnom Penh était considérée comme la « perle de l’Asie » et enchantait tous les visiteurs étrangers comme le Premier Ministre de Singapour Lee Kuan Yew qui ébloui par la beauté de la ville pressa ses ministres de s'inspirer de son modèle de développement. La guerre du Vietnam sonna le glas pour la capitale du Cambodge qui voyait arriver des milliers de réfugiés de tout le pays qui fuyaient les combats.

17 avril 1975

Année zéro. Sans qu’un seul coup de feu ne soit tiré, les Khmers rouges font évacuer la citée en seulement quelques heures, y compris les blessés graves dans les hôpitaux. Mentant aux habitants en leurs disant que la ville allait être bombardée par les Américains, les Khmers rouges enclenchèrent le début d'un interminable exode débuta et la tragédie du génocide cambodgien commença. Ce n’est que 4 ans après, lorsque les Khmers rouges furent chassés de la ville par les troupes vietnamiens, que les habitants commencèrent à retourner dans un centre moribonde et dont 80% de la population de la ville avait été victime de cette terrible extermination.

Une ville culturellement passionnante

Phnom Penh est une métropole où l’on ne s’ennuie jamais, car elle possède un grand patrimoine historique et culturel ancien et contemporain capable de satisfaire toutes les envies de découverte. Parmi ses monuments et attractions, le Palais royal, la collection d’art khmer du Musée national ou le Musée du crime génocidaire (Tuol Sleng) sont des incontournables à découvrir lors de votre voyage à Phnom Penh. La scène artisanale et artistique contemporaine n’est pas en reste, signant le renouveau de la culture khmère où de nombreux artistes s’inspirent et aspirent à redynamiser une cité trop longtemps oubliée.

Phnom Penh c’est aussi et surtout sa vie de rue très animée qui se caractérise par un joyeux bazar. Surtout autour des marchés, et ils sont nombreux en ville. Le marché central de Phnom Penh également appelé Phsar Thom Thmey, un monumental édifice art déco de couleur jaune, construit dans les années 1930, qui fait figure d’icône. Mais pour respirer l’âme commerçante de Phnom Penh, il est préférable d’aller se perdre dans les allées des marchés de quartier comme celui de Phsar Kandal situé non loin du Palais royal et qui promet de belles découvertes.

L'architecture fascinante de Phnom Penh

Malgré un récent développement anarchique, ne respectant aucun plan d'urbanisme et le patrimoine architectural colonial, Phnom Penh possède tout de même de beaux vestiges de la présence française, certains patinés par le temps quand d’autres ont été magnifiquement rénovés comme la superbe poste centrale ou transformés en hôtel de charme faisant de Phnom Penh une des capitales d’Asie du Sud Est offrant la plus belle collection de boutiques hôtels. On peut également apprécier un grand nombre des joyaux architecturaux de Vann Molyvann, l’architecte cambodgien disciple de Le Corbusier qui avait redessiné la citée dans les années 60.

Bon à savoir

A Phnom Penh les occasions ne manquent pas pour consommer solidaire : restaurants formant des jeunes défavorisés, massages prodigués par des aveugles, l’artisanat des associations, concept de la ferme à l’assiette … demandez à votre guide une fois sur place qu’il vous oriente.

L'agglomération dispose d’un aéroport international et de nombreuses compagnies aériennes low-cost desservent Siem Reap, pour le complexe archéologique d’Angkor, mais aussi Sihanoukville et ses plages ou encore Hanoï au Vietnam.

Vestiges de la civilisation khmère

Le temple-montagne de Chisor, situé à 45km au Sud de Phnom Penh sur la route de Kep/Kampot, a été construit au début du XIème siècle. Ce lieu était consacré au brahmanisme et était dédié au culte des divinités hindoues Shiva et Vishnu. Perché à 100 m d’altitude sur une colline, le temple offre un panorama époustouflant sur la campagne environnante.

Découvrir notre reportage spécial sur Phnom Penh sur ce lien.